La reprise en main de l'affaire, à partir de janvier 1956, par un nouveau directeur général recruté par le Conseil d'Administration (Michel Dossier), assisté par Edmond Padovani, permet de lancer coup sur coup de nouveaux modèles, qui sont salués par le milieu spécialisé. Mais le public n'est plus au rendez-vous et les chiffres de ventes de l'ensemble des vélomoteurs 125 français s'approchent assez rapidement du zéro à l'entrée des années 60. TYPE EMS 1 (livré à partir de fin 1955) : C'est la version économique ETM , avec volant magnétique, fourche simplifiée, petit frein avant de 100, guidon et jantes émaillées, maintenant dotée d'une suspension arrière sans hydraulique, d'un garde-boue AV enveloppant et d'un enjoliveur bombé sur le réservoir. D'origine, elle a droit au compteur, à l'avertisseur électrique et à l'outillage, mais pas au porte-bagages, remplacé par une poignée.
Un prix de 130.000 F (anciens) avec seulement 2.000 de plus pour avoir des chromes, et un crédit attractif, en font un achat intéressant : l' EMS 1 , quoique modeste, constitue la meilleure vente de 56-57. TYPES EDL, EDV (livrés dès le printemps 1956) : La partie cycle des ETDS étant perfectible, la nouvelle 125 de luxe est désormais dotée d'un cadre plus rigide, d'une fourche renforcée par son carénage et le garde-boue avant profond. Livrée avec carénages latéraux, une selle biplace, un réservoir de 13 L et des roues de 17, elle se propose en version EDL "dynamo" (France DR15 ou Morel DV 40D) ou volant magnétique ( EDV ), l'une et l'autre équipées du moteur dernière évolution de l' ETDS GL .
La présentation est bicolore noire et rouge, le poids tourne autour de 100 kg, le prix monte à 160.000 F (anc.) pour EDL et 152.000 pour EDV . ( MAGNAT-DEBON = M4DL / M4LV )
L'apparition de la 175 Tournoi (AN) au salon de 1956 a donné un élan nouveau (dans l'opinion... mais pas dans les ventes), et des raisons de standardisation et d'image de marque conduisent Edmond Padovani à doter toutes les Terrot (et Magnat-Debon) de la même partie cycle, à la fin de 1957.
C'est un cadre double berceau, portant le bloc moteur sur des "silent-blocs" et qui se trouve, soit caréné ( Fleuron ) soit dépouillé façon utilitaire ( Tenace ) ou façon sport ( Ténor )
Restauration d'une TERROT EMS-1, elle date de 1955.
Et sa fait quasiment 30 ans quelle n'a pas été démarré...
Source : Le-Bebopeur- Fou-terrot.dijon.free.fr/



