C’est un pont que nous connaissons bien maintenant tant l’aménagement des abords est propice à un arrêt café … celui-ci est très vouté, long de 47 mètres, il enjambe un bras mort de «l’alsou» dont le débit varie en fonction des crues d’où sa forme très voutée. On a pu constater d’ailleurs tous les débris végétaux qui entravent ce ruisseau depuis RIEUX suite au terrible épisode du mois d’octobre de l’an passé.
Nous sommes dans le VAL DE DAGNE…(le coin de notre président).. non loin de l’abbaye de LAGRASSE .
Ce pont date du XII ème siècle et présente la particularité de n’être que piétonnier d’où les marches et l’étroitesse….. cet ouvrage est actuellement délaissé par le simple fait de sa relative inutilité… mais mérite le détour.. .
il a servi de façon anecdotique au tournage d’une scène du film « le miracle des loups » en 1961 avec jean MARAIS .
C’est aux alentours de 11 heures que nous sommes à TERMES sous notre tonnelle, bien connue, afin de déguster en commun toutes les spécialités que chacun a apporté.
échanges très conviviaux habituels entre tous les participants à ce moment de partage et d’amitié…franche rigolades et camaraderie..
Après un café consommé au bar du village il fut temps de reprendre nos montures pour attaquer les fameuses gorges de l’Orbieu avec ses courbes et lacets au pied des falaises qui nous ravissent. … .
une erreur de parcours en suivant Nicolas aux commandes de son infatigable TERROT HD 350 ..dans le secteur de MONTJOI..
Nous fit parcourir quelques kilomètres supplémentaires …
Dans la descente entre BOUISSE et VILLARDEBELLE notre ami François ayant mal négocié un virage fut victime d’une lourde chute au guidon de la Bonneville de sa fille .. heureusement sans conséquences graves maintenant. erreur de pilotage … moto trop lourde … fatigue.. vitesse..il nous expliquera sa version des faits …
Une vive émotion a frappé tous les participant tant il est impressionnant de voir un ami à terre… , cet épisode nous faisant prendre conscience une fois de plus que la moto est un moyen de locomotion.. et pour nous une passion.. qui demeure très dangereux.
Les pompiers de Quillan ont vite rapatrié François sur les urgences de l’hôpital de Carcassonne ou il est resté en observation jusqu’à mardi .
Chacun rentra à allure modérée sur Carcassonne pour un dernier regroupement et une boisson fraiche chez Régis .
Voilà..puis ce fut la dissolution de notre petite troupe encore sous le choc de la chute de l’un d’entre-nous .
A très bientôt.
Source texte : Régis PERICH - Photo Bruno BEGHIN