Les conditions d’inscriptions pour s’engager étaient, comme les années passées, il fallait posséder une moto d’avant-guerre et une grosse motivation de se confronter aux petites routes du pays Audois et de ce côté-là, les participants à ce rallye en avaient pour leurs argents… 
Ils arrivent …tous ces fondus, ces fanatiques de vieilles mécaniques à deux roues ça fume, ça pisse l’huile et toutes vieilles machines datent d’une autre époque où les motos n’étaient pas complètement aseptisées…elles pettes, elles fument et en plus..Elles roulent !
Pour ce départ du 24 septembre 2023, nous avions 27 motos très anciennes qui correspondaient aux critères d’inscriptions et quelques motos « populaires » qui ont répondu présente pour cette 9ème édition.
Ce rallye devient une institution, un rendez-vous incontournable, il c’est installé gentiment d’année en année dans le calendrier des motards collectionneurs de notre Occitanie.
Nous avons été heureux d’accueillir pour ce 9me rallye des passionnés de la Haute-Garonne, des Pyrénées-Orientales de Montpellier du Gers et de l’Hérault, preuve que ce rallye est de qualité à ce petit coté attachant de ce fait nos motards à l’ancienne n’hésitent pas à revenir d’une année à l’autre…
Comme de coutume, dès l’arrivée il fallait, charge à chacun, effectuer la validation de l’engagement auprès de l’organisateur (Une fois n’est pas coutume, le rassemblement du départ était prévu au siège de l’association), contre un road-book complet et précis.
Tous les ingrédients étaient réunis afin de démarrer une journée qui s’annonçait plus qu’excellente !!
Le signal du départ est donné, les moteurs des machines vrombissent, pétaradent… et tout cela dans une fumée d’échappement épaisse.. Mais cela fonctionne et tous de se lancer sur les petites routes de l’arrière-pays Carcassonnais …que du bonheur….
Petites routes à souhait, village de l’Aude pittoresque de cet arrière-pays qui n’a pas encore livré tous ses secrets. A chaque virage nous pouvions apercevoir la campagne magnifique de ce département de l’Aude et traverser les jolis petits villages, cette année Régis avait sélectionné un parcours dans un secteur qu’il affectionne tout particulièrement : Le Val-de-Dagne…
Et nous poursuivons notre rallye à destination du col du Poteau suivi d’une pause bien mérité, un apéro sur le parvis de la cite à la porte Narbonnaise (Pause apéritif en toute convivialité) où Josette attendait tout ce petit monde et avait préparé avec soin une belle table bien garnie….Et tout cela sous une météo d’automne très clémente, je dirai même beau et conforme aux prévisions pour le plaisir de tous !
L’apéritif terminé, il était temps de rejoindre le Restaurant du Donjon(Chez Christine), car l’heure tourne et la faim nous guide et nous montre le chemin de cette célèbre cité médiévale où nous nous rendrons tous ensemble dans une fumée et un bruit de pétarade dans les petites routes de ce site classé patrimoine mondial de l’UNESCO.
De nombreux visiteurs et touristes visitant la cité ce jour-là ont pu apercevoir à leur grande surprise ces vieilles motos s’aligner en épis soigneusement devant cet établissement prestigieux (Hôtel de la cité)…bien-sur les photos crépitaient et nos pilotes n’étaient pas peu fières d’exposer à ce public ces machines qui faut ‘il le préciser sont de véritables, pour la majorité,
œuvres d’art..
L’établissement la Brasserie « Chez Christine » nous a reçus avec gentillesse et beaucoup de patience afin de restaurer tout ce bon monde et le repas fut excellent !!…..merci à eux ….
Bravo Régis PERICH et ses bénévoles car encore une fois, c’était très réussi, avec une organisation qui est maintenant « rodée » pour la satisfaction de l’ensemble des participants qui sont impatients de revivre ces moments formidables l’année prochaine !...Merci également à la participation financière du club des 5A et particulièrement à Régis ARNAUD qui n’hésite à aider quand le besoin s’en fait ressentir …
La Cité de CARCASSONNE est éternelle le rallye motos le sera aussi !
Merci Lorette et Bernard RICARD, la famille Raynaud pour les photos – Texte : Bernard RICARD