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samedi 2 août 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Talbot-Lago T150-C SS la «Joconde» ....

 

 Cette extravagante berlinette signée Figoni & Falaschi. La crème de la crème. C’est ainsi que l’on désigne les Talbot-Lago T150-C SS habillées par le carrossier boulonnais Figoni & Falaschi, entre 1937 et 1939. 
Ces sublimes berlinettes baptisées «goutte d’eau» en raison de leur forme aérodynamique appartiennent à l’âge d’or de la carrosserie française. La ligne élancée, dynamique, harmonieuse est un monument d’élégance. Ces machines d’exception ne sont pas légion. Il en fut construit une dizaine avec des variantes mineures de l’une à l’autre. Ces berlinettes conservées jalousement par leurs propriétaires passionnés sont rarement à vendre. 
 Il s’agit de l’un des deux exemplaires produits avec des roues carénées. La sensationnelle berlinette est en 1937 le cadeau de mariage du Maharadjah de Kapurthala -Tika Raja - à l’Anglaise Stella Mudge, L’héritier de l’état de Kapurthala, au nord-ouest de l’Inde, francophile convaincu, passait une bonne partie de l’année en France. Lors de l’un de ses séjours, il s’éprend de Stella Mudge, danseuse au Folies Bergères. Avec la Talbot, la beauté anglaise va remporter un concours d’élégance en 1938. Stella va conserver la Talbot à carrosserie aluminium pendant deux ans. 
Spécialisé dans la vente de voitures de sport, l’Italien Luigi Chinetti la rachète et l’exporte aux États-Unis pour le compte du collectionneur Tommy Lee. Lorsque ce dernier décède en 1950, la Talbot Lago change de mains à plusieurs reprises avant d’être stockée pendant près de 50 ans. Elle refait surface en 2004 lorsque elle est cédée à la collection Nethercutt, l’un des plus beaux musées automobiles américains installé à Los Angeles. Après une restauration complète à l’américaine, la Talbot Lago n°90107 a remporté de nombreux prix dans des concours d’élégance de renommée internationale. 
Sa mécanique provenant des modèles de course qui se sont illustrés dans les courses d’endurance participe à la fascination qu’exerce la voiture.  Elle est estimée 10 millions de dollars, soit 8,8 millions d’euros.
 Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr/AutoArchives

vendredi 1 août 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - - Morgan vend des copies de sa voiture du Mans...

 

 Rouler au volant de la réplique de la +4 victorieuse de sa classe dans la Sarthe en 1962 est maintenant possible. Morgan en commercialise une série de 62 unités. Les Anglais sont incorrigibles. La réédition de modèles emblématiques chez Jaguar et Aston Martin a donné des idées à Morgan. L’artisan constructeur implanté au sud de Birmingham, a décidé, à son tour, d’exhumer l’une des plus belles pages de son histoire en lançant la réédition de la Morgan +4 qui a remporté sa classe aux 24 Heures du Mans 1962. Il y a soixante ans, Chris Lawrence et Richard Shepard-Baron terminaient la plus grande course d’endurance au monde à la 13e place au général et à la première de la catégorie 2 litres au volant d’une +4 usine plus connue sous l’immatriculation «TOK 258». 
Cette voiture, que l’on a déjà vu participer à de nombreuses courses de voitures anciennes dont Le Mans Classic, est affublée depuis toujours d’un hard-top blanc cassé. Pour célébrer les 60 ans de sa performance sarthoise, Morgan commercialise ainsi une série de 62 véhicules s’approchant aux plus près de la définition originelle. Comme la voiture du Mans, le modèle 2022 arbore la teinte vert foncé, les numéros de course 29 dans les ronds blancs, le rond jaune sur le bas de la portière et les longues portées additionnelles. Si les compteurs et les boutons sont modernes, une plaque numérotée «Les 24 Heures du Mans 1962» rappelle le pedigree de la voiture. Les poignées de portes en cuir noir sont gravées au laser «LM 62» tandis que les appuie-tête portent un gaufrage LM 62. Autre concession au modernisme, les sièges en cuir noir sont chauffants. 
Cet équipement ne faisait bien évidemment pas partie de celui de la voiture du Mans qui soignait sa ligne. Alors que la version de 62 était propulsée par un 4-cylindres 2 litres emprunté à la Triumph TR3 A, la version 2022 est animée par un 4-cylindres 2 litres de 255 ch provenant de la banque d’organes BMW. La réédition du modèle du Mans peut être commandée avec une boîte manuelle ou automatique, en conduite à gauche ou à droite. 
 Source : Sylvain Reisser -  lefigaro.fr 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - La Ford Mustang piloté par Belmondo dans « Le Marginal » a été retrouvé à l'état d'épave....

 

La Ford Mustang de 1966 pilotée à l’écran par Jean-Paul Belmondo dans « Le Marginal »
Retrouvée à « l'état d'épave et incomplète », elle a été intégralement « reconstruite à partir d'une Mustang donneuse ». Jean-Paul Belmondo pilota nombre de véhicules intéressants à l’écran. Parmi eux, la Ford Mustang que conduit le commissaire Philippe Jordan, qu’il interprète dans Le Marginal, fit particulièrement sensation.
 Le modèle considérablement modifiée de la célèbre « pony car » américaine, qui a servi aux cascades du film.
 Une Américaine à Paris Le Marginal est un film d’action sorti en 1983 réunissant Belmondo dans le premier rôle, Jacques Deray à la réalisation, Michel Audiard aux dialogues et Rémy Julienne à la direction des cascades. De grands noms, donc, pour un long-métrage qui met en scène « Bébel » dans le rôle d’un policier n’hésitant pas à passer de l’autre côté de la loi en usant de méthodes musclées pour attraper les criminels, façon Charles Bronson à la française. 
Le film fait ouvertement référence à d’autres icônes américaines : Steve McQueen et sa Ford Mustang vert foncé de Bullitt. 
La course-poursuite parisienne du Marginal et la voiture choisie pour son héros sont un hommage à cette scène légendaire du cinéma d’outre-Atlantique et à son acteur pilote disparu trois ans avant le tournage du film de Jacques Deray. Une préparation musclée La Ford Mustang du Marginal est un coupé de 1966. Ses performances, et notamment celles de son V8 4.7 à échappement latéral libre, furent d’abord améliorées par le premier propriétaire de l’auto avant que d’autres transformations ne soient réalisées pour le tournage. La voiture fut rabaissée et élargie. Son toit fut en partie découpé pour être vitré pour les besoins du film. En fonction des plans, on voit cette Mustang ou une autre, d’apparence proche mais moins transformée, qui fut endommagée durant le tournage et détruite un peu plus tard. 
La voiture est donc la seule Mustang « survivante » du Marginal. Une voiture à l'état d'épave... ressuscitée ! 
Longtemps conservée par un membre de l’équipe de Rémy Julienne, la Mustang du film finit par partir à la casse. Elle fut récupérée à l'état d'épave par un collectionneur, avant qu’il n’en reste plus rien. Ce nouveau propriétaire entama alors une restauration complète de l’auto pour lui redonner ses spécifications cinématographiques.
 « Cette Mustang (...) a eu une vie des plus mouvementées, ayant été retrouvée à l’état d’épave et incomplète »  « nous précisons donc que cette Mustang a été reconstruite à partir d’une autre Mustang donneuse et de multiples pièces qui ne correspondent donc pas à un modèle Export de 1967 ». 
Source : largus.fr/CrockettMiamiVice

mercredi 30 juillet 2025

CLUB5A-REPORTAGE AUTO - Ces voitures ordinaires devenues extraordinaires...

C’était des voitures ordinaires. 
On les disait simples, utilitaires, “voitures du peuple”… mais les Citroën 2CV, Volkswagen Coccinelle, Mini Cooper, et Combi VW défient tous les pronostics ! D’ex-outils du quotidien à icônes branchées, ces autos incarnent la revanche fracassante de l’ordinaire. Et si le vrai luxe était… la simplicité assumée ? L’incroyable revanche des classiques populaires Nostalgie électrisante: La 2CV, qu’on associait à la campagne, fait un malheur chez les jeunes citadins. La Coccinelle, mix parfait de design vintage et daccessibilité, ressuscite sur la Côte Ouest comme dans les festivals alternatifs. La Mini ? Jamais vraiment disparue, éternelle star “brit pop”. Le Combi VW ? Passé de fourgon de chantier à van fétiche des surfeurs, DJ nomades, familles bohèmes et… bobos quinquas nostalgiques, il explose tous les compteurs hype. 
Mythe pop et réseau social Si la supercar trône dans les garages aseptisés, ces populaires trustent TikTok, Instagram et le ciné indép (“Little Miss Sunshine”, “Into the Wild”, pub Adidas…). Le Combi VW, avec son front plat et ses rideaux patchwork, trône dans tous les clips “road trip”. Même dans les pubs fromagères. Du petit génie utilitaire à la star mondialement copiée 2CV Citroen : Suspensions folles mais à toute épreuve, démontage accessible à tous, icône de ruralité, symbole d’insoumission ingénieuse. Coccinelle VW : Moteur inusable, accessibilité extrême, look reconnaissable entre mille, personnalisation à outrance. La voiture la plus produite de tous les temps Mini Cooper : Format lilliputien, tenue de route redoutable, championne des parkings et des rallyes. Une bouille inimitable au point que BMW en a refait un best-seller contemporain. Combi VW : Né fourgon ou minibus, vite customisé en camping-car DIY par hippies et globe-trotters. Intérieur modulable : salon, lit, cuisine, logo Peace & Love — vanlife avant l’heure. 
Détourné par les artisans, les familles nombreuses, puis fétichisé par les boomers nostalgiques de 68. De banal à iconique : l’ascension sans filtre L’authentique, c’est chic: Les carrosseries patinées, customisées, bourrées de stickers, sont les nouvelles superstars des rassemblements et des réseaux. Restomods et délires rétro-techno : Place aux Coccinelles électriques, aux Mini revisitées, aux 2CV sur-vitaminées… Ce n’est plus qu’une question de nostalgie : c’est la nouvelle modernité. On personnalise, on modernise. On se met dans l’air du temps. Tribus libres, rêveurs indécrottables et familles recomposées Prix (encore) accessibles: Excepté le Combi (nouvelle star spéculative !), la plupart de ces modèles restent globalement accessibles aux passionnés d’anciennes, avec un ticket d’entrée autour de 10.000 euros. 
 Communautés folles d’amour: Du rassemblement “Bulles d’Air” pour les 2CV au Bus Festival pour fans de Combi, la convivialité supplante la compétition : barbecue, jam session, forums, partage de road-trips et de galères mécaniques, personne n’est laissé sur le bord de la route. Pourquoi ces voitures ordinaires nous font encore kiffer ? L’imperfection comme manifeste : Pourtant, elles sont pleines de défauts. Mais quoi de mieux que de se battre avec le levier du Combi ou d’affronter la pluie avec la capote douteuse d’une 2CV ? Avec elles, chaque trajet devient souvenir, chaque défaut une raison de sourire. Antidote à la voiture-clone: Oubliez le SUV stérile, la caméra de recul, le siège massant. Ces bagnoles vibrent, s’exhibent, rassemblent. Monter dans un Combi enjolive n’importe quelle journée… et ça ne se commande pas via une appli. Back to the Flower Power soixante-huitard Le casting : Un cadre sup’, look casual-chic étudié, Combi VW patiné-mais-pas-trop avec femme, enfants et paddle gonflable. 
 Objectif : Revivre la libération flower power des années 60 le week-end, avant de retourner en réunion Teams le lundi matin. Le scénario : On va jouer à la bohème, c’est un sport de loisirs, le vintage est soigneusement instagrammé en direct. Le combi Peace & Love, lui, peut dépasser 70,000€ sur le marché de la camionnette restaurée ! Déconnexion sous contrôle, aventure balisée, “road trip” validé grâce à Google Maps et playlist rock 70’s sur l’enceinte Bluetooth dernier cri. À chaque halte, on plante le décor : rideaux Van Dyke, café moulu bio, post Insta #VanLife et souvenirs de jeunesse enjolivés autour d’un Spritz. Qui aurait cru que le Combi, vestige des chantiers et totem soixante-huitard, deviendrait LA machine à remonter le temps (sélective ou peaufinée selon le standing) ? Un aller-retour express vers l’utopie… à condition de rentrer avant la fin du week-end prolongé. Bref, on s’offre un week « Retour vers le futur », mais on rentre à l’heure le dimanche soir. 
Le vrai rebelle (ou plutôt Outlaw) d’aujourd’hui est CSP+, fleur au fusil, carte Amex corporate et Combi rutilant. Le “back to the future” version bobos quinquagénaires : c’est du flower power sur ordonnance, et on adore regarder la scène — avec un doigt de sarcasme à la main. 
 Source : autocollec.com

mardi 29 juillet 2025

CLUB5A-REPORTAGE AUTO - « Cette voiture, c’est le dernier souvenir que j’ai avec mon père »

 

« Cette voiture, c’est le dernier souvenir que j’ai avec mon père » : les sacrifices de Dominique, 61 ans, pour s’acheter une Peugeot 203 de 1954 Dominique, 61 ans, nous raconte comment il s’est offert une Peugeot 203 de 1954, la même que conduisait son père dans les années 70. «Mon père avait une 203 », confie Dominique, les yeux brillants de celui qui vient enfin de réaliser le rêve de toute une vie. 
Dans sa mémoire, cette voiture occupe une place particulière : «J’ai une photo avec mes frères et sœurs sur le capot de la voiture, j’ai toujours gardé le lien avec cette voiture ». Voilà comment cette image d’enfance, figée dans le temps, est devenue une quête qui a guidé sa vie pendant la dernière décennie. «Cette voiture, c’est le dernier souvenir que j’ai avec mon père : un jour il m’a emmené à son travail et il conduisait, il y avait une odeur que je sens encore d’ici». Aujourd’hui, chaque fois qu’il s’installe au volant de sa 203, c’est «cette odeur particulière, cette odeur du passé» qui l’enveloppe et le ramène instantanément à son enfance. «On sent qu’elles ont vécu et étonnamment elles ont emmené le parfum des années 60», raconte-t-il. «Quand vous rentrez dans une voiture comme ça, vous voyagez dans le temps, vous savez que vous n’êtes plus en 2025», explique cet agent hospitalier de 61 ans. 
Pour Dominique, cette 203 n’est pas seulement la concrétisation d’un rêve automobile : c’est la reconstitution d’un lien perdu, le moyen de retrouver cette complicité père-fils qu’il n’a jamais oubliée. Un imaginaire faisant de chaque trajet une madeleine de Proust sur quatre roues. Un modèle difficile à dénicher Trouver la bonne 203 n’a pas été une mince affaire. Dominique a cherché pendant quatre longues années, confronté à un marché parfois délirant. «Pas facile de trouver, il y a tellement d’annonces et tellement de personnes qui veulent vendre à des prix exorbitants, témoigne-t-il. J’ai vu des 203 entre 15.000 et 19.000 euros, ça dépasse l’entendement». Finalement, malgré quelques péripéties, il déniche - il y a un peu plus d’un an - sa perle rare pour 8500 euros.
 «La fille du propriétaire décédé a récupéré le véhicule, ça a été compliqué, elle n’a pas voulu donner les papiers sur l’entretien», se souvient-il. Qu’importe, le coup de foudre était là. Avec son salaire modeste d’agent hospitalier, Dominique a dû faire de nombreux sacrifices pour s’offrir la voiture de ses rêves. « Je n’ai pas de gros moyens, je fais avec », confie-t-il sans regrets. Pour réunir les 8500 euros nécessaires, il a travaillé de nuit, accepté des gardes supplémentaires, et il admet : « j’ai un peu mis ma vie personnelle de côté». 
Cette abnégation n’était pas vécue comme une punition, mais comme un investissement dans son bonheur futur. «Je n’étais pas sûr que j’y arriverais, quand on arrive on est heureux, confie-t-il, je l’expérimente comme une revanche sur la vie». Un véhicule à l’abandon Dominique se plaît également à nous raconter les moindres détails de l’histoire de sa 203. Abandonnée pendant une vingtaine d’années en Côte d’Or, «dans un état pitoyable», elle avait été sauvée par un retraité d’EDF qui l’avait entièrement restaurée : «intérieur refait, siège, toit, moquette, repeinte totalement». «Il m’a expliqué que lorsqu’il a acheté sa maison, la voiture était dans la grange comme une vieille traction qui est en train de périr», raconte Dominique. 
C’est le charme des découvertes automobiles en France : « on a beaucoup de vieux véhicules abandonnés qu’on retrouve un peu par hasard. Des Rosalies, des tractions... » L’inconvénient reste qu’après l’avoir acheté : douze mois lui ont été nécessaires pour la remettre complètement en état. «J’ai refait frein, circuit liquide de refroidissement, clignotant ». La saveur de chaque instant Dominique savoure surtout chaque instant passé avec sa 203, quand bien même elle demande une attention constante. « En ce moment j’ai une fuite d’huile, c’est le charme des vieilles voitures, on passe notre temps à faire des choses », sourit-il. Sur les routes, il ne passe jamais inaperçu. 
« On me klaxonne, je leur réponds avec mon klaxon d’époque, et voilà les gens sont heureux », raconte-t-il fièrement. Les réactions du public le touchent profondément : « On me dit souvent : heureusement qu’il y a des gens comme vous. En y réfléchissant, ma voiture, est un patrimoine ». Passer la publicité Et le sexagénaire ne compte pas ralentir. « Dans 4-5 ans, si tout va bien, j’espère pouvoir en profiter davantage, faire de petits défilés, des rassemblements », projette-t-il déjà. Avant de conclure : « ça vous change la vie, ça m’a transformé, j’ai définitivement trouvé mon équilibre grâce à cela ». 
Source : lefigaro.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

lundi 28 juillet 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - «Un bel objet en soi» : comment la Peugeot 504 est devenue une pièce de musée....

De voiture populaire à objet d’exposition, la Peugeot 504 incarne la mémoire collective de grands trajets estivaux et inspire aujourd’hui les artistes. En juin, des «soirées 504» sont organisées au Grand Palais. C’est l’histoire d’une voiture qui n’était pas destinée aux musées. Dans les années 1970, alors que les véhicules allemands ou scandinaves se distinguaient par leur chic ou leur sophistication, la France lâche un ovni sur le marché automobile : la Peugeot 504. Ce modèle sera «l’anti-paillettes» par excellence. Une vraie voiture des classes moyennes, puis du peuple tout entier, qui assume sa vocation : transporter du monde, beaucoup de monde, avec leurs valises, leurs glacières, leurs vélos et leurs désirs de vacances. 
Lancée en 1971, la 504 break détonne en particulier avec un design signé Pininfarina (entreprise italienne de stylisme spécialisée en carrosserie automobile), avec une grande calandre, aux côtés de deux phares trapézoïdaux qui rappellent – paraît-il – le regard de l’actrice franco-italienne Sophia Loren. Mais pour le reste, l’élégance laisse place à la praticité avec un hayon massif, à tel point que l’on pourrait y pratiquer l’haltérophilie, ironisait le journaliste Jean-Michel Normand en 2020 dans Le Monde. À l’intérieur, on ne fait pas non plus de la mécanique de précision. Essieu arrière rigide qui vous secoue comme un prunier, moteur qui privilégient le souffle à la vitesse, tableau de bord minimaliste qui ferait pleurer un pilote de Formule 1. Mais miracle : sept places ! Deux strapontins à l’arrière pour les gamins qui se battront pour savoir qui aura le droit à la banquette, plus confortable.
 La voiture des rappeurs C’est une voiture faite pour accompagner les enfants au sport le mercredi, et surtout celle, l’été venu, des grands départs en vacances. C’est là que tout se joue. Dans cette caverne roulante naissent les plus beaux souvenirs familiaux. Les enfants empilés comme des sardines, la galerie de toit qui grince sous le poids des bagages, les «Maman, j’ai envie de faire pipi», et les refrains mythiques de l’autoradio qui rythment les kilomètres. C’est le groupe de rap 113 qui a mis des mots dessus en premier. Avec Rim’K, dans leur morceau devenu emblématique, « Tonton du Bled », le trio du Val-de-Marne met en scène la 504 break comme la voiture du retour au pays, celle des grandes transhumances estivales vers l’Algérie, le Maroc ou la Tunisie. Le clip, sorti en 1999, montre la 504 break surchargée, traversant la France, l’Espagne, puis embarquant sur le ferry vers l’Afrique du nord. 

Avec ce clip, la 504 break devient le symbole d’un mode de vie, d’une identité et d’un imaginaire collectif. 113 et Rim’K l’ont confirmé : ce modèle transcendait sa simple fonction automobile pour devenir un véritable symbole social et culturel. Du moins, pour toute une génération, cette voiture demeure bien plus qu’un souvenir - c’est une madeleine de Proust sur roues. Du Mucem au Grand palais Madeleine que l’artiste et metteur en scène Mohamed El Khatib a choisi en 2023, pour incarner la mémoire collective des grandes migrations estivales. Dans sa performance intitulée « 504 », El Khatib réunissait alors habitants de Marseille et voitures mythiques sur le parvis du Fort Saint-Jean, face à la Méditerranée, pour rejouer le mythe du « retour à Ithaque », ce voyage fondateur de la culture méditerranéenne. 
À travers des films, des récits théâtralisés et des concerts, il transforma la 504 break en une véritable cathédrale roulante, dépositaire des souvenirs, des espoirs et des récits de milliers de familles maghrébines ayant traversé la France et l’Espagne pour rejoindre le Maghreb chaque été. L’artiste explique que ces voitures, la Renault 12 et la 504 en particulier, constituent un patrimoine immatériel de la Méditerranée, longtemps ignoré des institutions culturelles. « Le retour d’Ulysse , le retour au bled...raconte la même chose à savoir, comment on arrive à rentrer au pays ?, explique Mohamed El Khatib au Figaro, les gens préfèrent passer par la mythologie pour ne pas se coltiner le réel. Au contraire, je voulais raconter des micros vies héroïques. Rendre hommage à mes parents, à une génération sacrifiée, pour qui les bagnoles, permettaient d’accéder à de moments de liberté». 
 Et désormais, c’est au Grand Palais que cela se joue, avec l’exposition «Le Grand Palais de ma mère» et plusieurs «soirées 504» au mois de juin, (les dernières auront lieu le 27 et le 28 et il reste des places !) où sont invités des habitantes et habitants de Bobigny, Évry et Marseille à venir partager leurs souvenirs. En déplaçant ces automobiles dans l’espace muséal, Mohamed El Khatib ne cherche pas à «en faire un objet d’art légitime», mais plutôt à «légitimer des histoires et les faire rentrer au patrimoine industriel et esthétique». La voiture, un bel objet en soi Et les émotions ou les expériences vécues, aident toujours à transformer une chose en objet artistique. Mohamed El Khatib le mesure d’ailleurs au quotidien. 
«Dès que je sors cinq minutes avec la voiture, cinq ou six personnes viennent me raconter leur histoire. L’autre jour, un Argentin m’a suivi - son père avait eu la même», raconte-t-il. Mais n’oublions surtout pas une «considération esthétique» oubliée : «quand on regarde la façon dont les véhicules d’aujourd’hui sont homogènes, avec une chromie très triste, on redécouvre d’un coup que la voiture peut être un bel objet en soi», explique le metteur en scène. Mohamed El Khatib n’a donc pas créé un objet d’art. Peut-être a-t-il contribué à iconiser une voiture, avec une œuvre qui raconte comment la voiture sait faire lien. Lui, a été particulièrement surpris de voir autant les familles maghrébines que celles de la nationale 7 : venir au musée. Une voiture qui unit des expériences singulières dans un même élan nostalgique, mais qui raconte aussi une histoire commune : «celle de la France avec les pays colonisés outre Méditerranée», conclut-il. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

dimanche 27 juillet 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Je suis contrôleur technique et voici la marque de voiture la plus robuste, 500.000 km au compteur et pas de problème majeur...

 

Les témoignages des contrôleurs techniques sont absolument concordants. Année après année, une marque se distingue pour sa robustesse et sa fiabilité, attirant autant les professionnels que les particuliers soucieux de rouler longtemps sans souci. Plus vous entretenez votre véhicule, plus il sera fiable. Cette règle d’or s’applique à toutes les marques, conviennent d’abord les contrôleurs techniques que Le Figaro a contactés. La fiabilité dépend d’abord du soin que l’on apporte à son auto : respect des intervalles de révision, utilisation d’huiles de qualité, conduite adaptée... 
Cela étant, «ce ne sont surtout pas les voitures françaises qui remportent la palme de la fiabilité», raille un contrôleur technique du Lot. Selon les témoignages que nous avons recueillis, c’est plutôt vers des marques étrangères qu’il faut se tourner. 
L’une d’elle revient en boucle. «Les chauffeurs de taxi, qui parcourent des dizaines de milliers de kilomètres par an, ont besoin de véhicules ultra-fiables. Regardez ceux de Paris : avec quoi roulent-ils majoritairement ? Des véhicules japonais, et souvent des Toyota, commente le même contrôleur. Ces choix ne sont pas des hasards ». 
Les classements internationaux confirment les dires des contrôleurs techniques «J’ai vu des Toyota à 500.000 kilomètres sans problème majeur». Il poursuit : «D’autres véhicules montrent généralement des signes de fatigue sur des éléments cruciaux comme le train avant et arrière très tôt, avant 20.000 km parfois», abonde un autre contrôleur. 
Parmi les modèles de la marque japonaise, la Yaris fait office de star : c’est cette compacte urbaine qui est privilégiée par les professionnels du transport pour «sa sobriété et sa robustesse mécanique». 
 Toyota et sa marque haut de gamme Lexus figurent régulièrement parmi les marques automobiles les plus fiables selon les études menées par des organismes indépendants. En 2025, plusieurs classements d’envergure internationale, comme ceux de J.D. Power, Consumer Reports ou encore le Honest John Satisfaction Index au Royaume-Uni, confirment cette tendance. Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

vendredi 25 juillet 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - BALADE AU MONT ST MICHEL, EN PEUGEOT 203,!!

Joséphine et ses 2 copines vous présentent leur 'épopée', à l'occasion d'un voyage, depuis le département du Nord, pour une rencontre de Peugeot 203, au Mont Saint Michel.
 Ce rassemblement a eu lieu pendant le mois de Septembre, sous l'égide de l'Association 203 Breizh-Normandie...

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’industrie automobile française est en ruine, à l’image de ses usines. La firme de Sochaux rêvait de pouvoir concurrencer la Citroën 15 Six, en proposant une voiture dotée d’un moteur V8, sorte de 22 CV à la mode Peugeot. Le projet 802, commencé en 1940, est finalement abandonné, car voué à l’échec en raison des restrictions et des pénuries sur le marché d’après-guerre. Il est donc décidé de partir de zéro et de proposer un projet moins ambitieux et plus réaliste.
Le cahier des charges de la nouvelle Peugeot est une voiture de 10 CV, aussi puissante qu’une 11 à 14 CV d’avant-guerre, dotée d’un confort supérieur aux normes précédentes. Une place prépondérante doit être accordée à la sécurité avec une meilleure tenue de route et, surtout, un freinage efficace et renforcé. La précédente 402 a une mauvaise réputation en ce domaine. Dans le même temps, il est décidé de concevoir une gamme complète autour d’un seul modèle, décliné en plusieurs versions, faute de moyens. Bien des constructeurs se contentent de remettre en production, en le modernisant ou pas, un modèle existant avant la guerre. 
Le pari audacieux et sage de Peugeot, avec la 203, fait le bonheur de la marque et de ses fidèles. Les premiers salons automobiles de l’après-guerre voient naître une foule de petites voitures (Panhard Dyna, Renault 4CV, Citroën 2CV, etc.). Quant à la voiture moyenne traditionnelle, il n’y a guère que la Traction Avant et la Simca 8. 
C’est précisément sur ce créneau que Peugeot présente à la presse et aux concessionnaires, en octobre 1947, sa « 203 ». La présentation officielle au grand public a lieu à Paris, lors du salon de 19481. Sa fabrication commence quelques semaines plus tard pour s’achever 12 ans après, le 26 février 19602. L’usine est organisée pour une production journalière de 300 véhicules, mais la limitation des attributions des matières premières ne permet que d’atteindre 100 unités quotidiennes, en avril 19493. On arrive à 200 véhicules par jour, au début 19504. Au total, plus de 685 000 exemplaires, toutes versions confondues, sortent des chaines de Peugeot.
 Source  : alaud56-WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

mercredi 23 juillet 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Restaurer une voiture de collection : art ou science ?

 

Restaurer une voiture de collection n’est pas seulement une série d’opérations techniques. C’est quelque chose de bien plus profond : un acte de respect pour l’histoire, un geste d’amour pour la mécanique, un art qui englobe aussi la science. Restaurer une voiture, c’est lui redonner vie sans effacer son passé. Et pour vraiment réussir, deux éléments sont nécessaires en parfait équilibre : la précision scientifique et la sensibilité artistique . Science : rigueur, méthode, mesures Toute restauration commence par une expertise : avant d’entamer un projet, il est essentiel de consulter minutieusement les manuels techniques, les brochures d’époque et la documentation photographique afin de garantir le respect des configurations d’origine du véhicule. Chaque composant de la voiture est analysé : moteur, châssis, carrosserie, systèmes électriques et mécaniques.
 C’est là qu’intervient la science du détail . Un bon restaurateur utilise des instruments de mesure professionnels pour vérifier les compressions du moteur, le jeu mécanique et les écarts millimétriques d’alignement de la carrosserie ou la métrologie des pièces d’usure. Rien n’est laissé au hasard. Derrière un capot rutilant se cache aujourd’hui un long processus de diagnostic, de recherche et de comparaison avec les modèles d’origine. Même la reproduction fidèle de composants introuvables peut être obtenue grâce à des technologies modernes comme l’impression 3D ou l’usinage CNC. À ce stade, tout doit fonctionner comme sur des roulettes : efficacité, sécurité et performances conformes à la construction d’origine de la voiture. Art : intuition, goût, mémoire Mais le plus fascinant commence lorsque la technique cède le pas à la sensibilité artistique. Un bon restaurateur n’est pas seulement un mécanicien expert : c’est un artiste automobile. Il faut de l’intuition pour reconstituer fidèlement les pièces , de la patience pour recréer un motif de couture intérieure et un œil pour apprécier les chromes usés qui méritent d’être préservés.
 L’esthétique d’époque n’est pas copiée, elle est interprétée avec respect. La restauration devient ainsi une forme de narration : elle raconte une histoire sans la réécrire de zéro. Conserver une rayure sur le volant, préserver des logos usés, choisir un bois de tableau de bord fidèle à l’original ou le remplacer… autant de choix qui reflètent un esprit conservateur et une véritable passion pour l’authenticité. L’objectif n’est pas de construire une voiture « nouvelle », mais une vraie . L’âme des voitures ne peut pas être refaite Il existe un curieux paradoxe dans le monde de la restauration : une voiture trop parfaite ne dit souvent rien . Comme si son âme avait été emportée par les ravages de la chirurgie esthétique. Au contraire, une restauration consciencieuse sait où s’arrêter . Elle sait que laisser une partie vivante n’est pas une erreur, mais un geste de vérité. Une voiture de collection doit raconter son histoire : les kilomètres parcourus, les paysages traversés, les précédents propriétaires. Restaurer une voiture de collection, c’est donc écouter la voiture. Comprendre ce qui doit être refait et ce qui doit être préservé. 
Et seuls ceux qui saisissent cette subtile différence entre restauration et reconstruction peuvent véritablement affirmer avoir redonné vie à une icône du passé. 
 A qui s’adresse une véritable restauration ? 
Pas seulement pour les collectionneurs. Une restauration bien réalisée s’adresse à tous ceux qui croient en la valeur des choses durables , à ceux qui s’extasient devant le son rauque et authentique d’un moteur d’époque au démarrage. Elle s’adresse à ceux qui voient une voiture non seulement comme un moyen de transport, mais avant toute comme un véhicule d’émotions et de souvenirs . 
 Chaque voiture a sa propre histoire Dans notre imaginaire, chaque voiture raconte une histoire de passion et de savoir-faire. Certaines ont été restaurées par des professionnels, d’autres ont été méticuleusement préservées dans leur état d’origine. Mais toutes ont quelque chose à raconter, comme le clame notre slogan : La passion est la même: une histoire de bruits, de lignes et d’odeurs très particulières. 
Du cuir au skaï, de l’huile à l’essence, du cliquetis au vrombissement, le plaisir est là … à portée des sens en émoi… Source : autocollec.com/

lundi 21 juillet 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Ces pays où la police roule en Lamborghini !

 

Ces pays où la police roule en Lamborghini (et vous connaissez bien le dernier)... La police de certains pays affiche aujourd’hui des bolides d’exception dans ses rangs. Lamborghini, symbole de prestige et de performance, s’impose comme l’un d’entre eux. Il est loin le temps où la police roulait en Renault 4CV, ou dans tout autre véhicule plutôt modeste. 
Dans plusieurs pays, la police utilise désormais des voitures de sport ultrarapides, et la Lamborghini y figure parmi les modèles les plus emblématiques. L’Italie est le pays pionnier en la matière. Depuis 2004, la «Polizia di Stato», la police d’État italienne, dispose de Lamborghini, d’abord des Gallardo puis des Huracán. 
Ces voitures ne servent pas seulement à la poursuite de chauffards, mais aussi à des missions médicales d’urgence, comme le transport d’organes. Par exemple, en 2022, une Huracán a permis de livrer un rein sur 400 km en un temps record, grâce à une vitesse de pointe à 325 km/h. Le pays le plus célèbre pour sa flotte de Supercars policières, est bel et bien les Émirats arabes unis. 
À Dubaï, la police est connue pour sa flotte avec notamment des Aventador, et ce depuis 2013. Leurs voisins qataris ont également sauté le pas de la Lamborghini intégrant des modèles Urus à sa flotte au moment de la Coupe du monde de football 2022 : principalement pour patrouiller autour des stades et assurer la sécurité des visiteurs. 
La France également équipée ? 
En France, la police ne dispose pas officiellement de Lamborghini dans sa flotte opérationnelle, contrairement à certains pays comme l’Italie ou les Émirats. Cependant, une Lamborghini Aventador a été transformée en voiture de police à Dijon dans le cadre d’un exercice de style et d’une opération de communication. 
Ce véhicule de 700 chevaux, prêté par un collectionneur, a été sérigraphié aux couleurs de la police nationale pour susciter l’étonnement et l’admiration du public, notamment lors d’expositions et d’événements dédiés à la police. Si la Lamborghini est devenue un symbole de prestige pour certaines polices à travers le monde, son usage reste souvent limité à des missions spécifiques ou à la communication. L’Italie demeure le seul pays où ces voitures sont régulièrement utilisées pour des interventions d’urgence et des missions opérationnelles. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de lm'info...