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lundi 15 décembre 2025

CLUB5A - EPHEMERIDE - Aujourd'hui le 15 décembre - Ce jour-là en 2006 le pilote automobile Suisse Clay Regazzoni décédait...

 

Gianclaudio Giuseppe Regazzoni, dit Clay Regazzoni, né le 5 septembre 1939 à Mendrisio près de Lugano, dans le canton du Tessin en Suisse, et mort le 15 décembre 2006 à Fontevivo, dans la province de Parme en Italie, est un pilote automobile suisse. Pilote emblématique de la Formule 1 des années 1970, il a disputé 132 Grand Prix et en a remporté 5, dont 4 pour la Scuderia Ferrari, sous les couleurs de laquelle il courut de 1970 à 1972 et de 1974 à 1976, et avec laquelle il fut vice-champion du monde en 1974. 
Il a également offert à l'équipe Williams son tout premier succès en 1979 à l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne. Sa carrière en F1 prit fin en 1980 à la suite d'un très grave accident au Grand Prix des États-Unis Ouest sur le circuit urbain de Long Beach en Californie qui le laissa paraplégique. Fils de carrossier né dans un pays où la pratique du sport automobile est fortement limitée depuis le drame des 24 Heures du Mans 1955, Gianclaudio Giuseppe Regazzoni dit "Clay" Regazzoni n'est venu que tardivement à la compétition. Ce n'est qu'en 1963 que, poussé par son ami pilote Silvio Moser, Clay fait ses débuts en compétition dans le championnat Suisse de course de côte et en rallyes, seules disciplines autorisées, au volant d'une Austin Healey. 
Champion de Suisse de courses de côte en 1964, Clay décide de tenter sa chance sur les circuits à partir de 1965. Pour cela il achète une De Tomaso de Formule 3 qu'il inscrit dans diverses épreuves internationales. Puis en 1966, il achète une Brabham F3, sur laquelle, associé à Moser, il remporte sur le Circuit d'Hockenheim le Trophée des Nations. En 1967 Regazzoni est incorporé à l'équipe Tecno des frères Pederzani en Formule 3, d'abord en qualité de pilote payant puis, à partir de 1968, en qualité de pilote officiel. C'est d'ailleurs en s'appuyant sur le pilote suisse que Tecno fait en 1968 ses débuts en Formule 2.
 Malgré un matériel perfectible, c'est dans cette discipline que Regazzoni se révèle véritablement sur la scène internationale, son style de pilotage hautement spectaculaire, conséquence de sa tendance à surpiloter pour compenser les défauts de sa monture, faisant le régal des observateurs. En contrepartie, il acquiert une réputation de pilote dangereux. Son implication dans l'accident mortel de Chris Lambert à Zandvoort en 1968 ne fait que conforter cette réputation, même si sa responsabilité dans l'accrochage n'a jamais été démontrée. En 1969 il est recruté par Ferrari pour le projet Dino F2 mais la monoplace est mal conçue et Clay retourne chez Tecno en 1970, où il côtoie François Cevert. 
Au volant d'une Tecno enfin arrivée à maturité, Regazzoni remporte le championnat d'Europe de Formule 2. Loin d'avoir perdu le goût du sport automobile à la suite de l'accident qui mit un terme à sa carrière en Formule 1, Clay continue à piloter épisodiquement en compétition jusqu'à la fin des années 1990 à bord de voitures spécialement aménagées avec « commandes tout au volant ». Regazzoni participe ainsi à plusieurs rallyes-raids comme le Paris-Dakar ou le Londres-Sydney, mais également à des épreuves sur circuit, telles les 12 Heures de Sebring en 1993, la seule restriction à sa participation étant le plus souvent l'interdiction de prendre part aux départs groupés.
 Notons toutefois qu'au milieu des années 1990, la FIA avait refusé son engagement dans une manche du championnat international de voitures de sport. 

Clay Regazzoni a trouvé la mort le 15 décembre 2006 dans un accident de la circulation sur l'autoroute A1 Milan-Bologne, vers la jonction avec l'autoroute A15 Parme-La Spezia, lorsque son monospace Chrysler Voyager modifié pour être conduit par un paraplégique a heurté un camion qu'il dépassait avant de faire une embardée et d'aller se fracasser contre la glissière de sécurité. Tout laisse supposer que Regazzoni a eu un malaise et a perdu le contrôle de son véhicule. Les secours n'ont pu que constater le décès du Tessinois. L'accident n'a pas fait d'autre victime.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

vendredi 15 décembre 2023

CLUB5A -CETTE ANNEE CORINNE ET PATRICK CILIA FETENT L'ANNIVERSAIRE DES 100ans DE LA B2 CITROEN !

 

Pour la famille Cilia de la Corte la B2 CITROEN c’est surtout et avant tout une histoire de famille. 
Vous le savez peut-être, le père de Patrick était carrossier automobile et lors de travaux sur une voiture d’un de ses clients, celui-ci lui a proposé de lui régler le montant des travaux en lui donnant une B2 Citroën et c’est comme cela que cette voiture est entrée dans la famille Cilia. 
Cette voiture à l’origine n’est pas dans l’aspect que vous lui connaissez aujourd’hui. Nous avions en présence le modèle à plateau (en bois) donc utilitaire et Mr Cilia père, avec ses talents de carrossier, à transformer cette voiture en limousine dans la conformité du modèle de l’époque. 
 Patrick est pratiquement né dans cette voiture et vous pouvez deviner l’attachement et le relationnel affectif qu’il peut exister entre cette automobile et la famille Cilia. 
Cette année-là B2 à 100 ans car la carte grise est datée du 1er janvier 1923. 

















En cette occasion nous souhaitons une longue vie à cette voiture (comme à ces propriétaires) mais n’en doutez pas Patrick « veille au grain » et la bichonne avec amour et la voiture lui survivra encore très longtemps car nous faisons confiance à ses enfants pour continuer l’aventure…
 HISTOIRE DE LA B2 
 En juin 1921, la Citroën 10 HP Type B2 est le développement logique de la Citroën Type A qu'elle remplace. Elle est dotée du moteur plus puissant de la Type A Spécial, 4 cylindres de 1 452 cm3 développant 20 - 22 ch pour 72 km/h avec une consommation de 8 l d'essence aux 100 km et d'une boîte 3 rapports non synchronisés. 
Elle se fait rapidement une réputation de robustesse et d'économie. 
 Elle est fabriquée dans l'usine historique Citroën du quai de Javel dans le 15e arrondissement de Paris renommé depuis quai André-Citroën à raison de 200 modèles par jour en 1925, avec 25 carrosseries différentes, la fabrication est en grande série comme les Ford T dont André Citroën est allé étudier personnellement le mode de fabrication Taylorisme durant un voyage chez Ford pendant la guerre à Détroit aux États-Unis. 
 La version B10, lancée en 1925, sera la première voiture à être fabriquée avec une carrosserie "tout acier". Elle est suivie par la Citroën B10 en 1924, puis la Citroën B12 en 1925, jusqu'à atteindre la production de 400 véhicules par jour en 1928, soit un tiers de la production d'automobile française d'alors.
 L'usine historique a été détruite et est remplacée par le Parc André-Citroën.