À partir du 1er janvier 2026, en vertu d’un arrêté publié ce jour au Journal Officiel, les voitures, motos et scooters neufs, importés ou d’essai devront arborer des plaques d’immatriculation couleur rose vif. Passer la publicité Il ne s’agissait donc pas d’une vile rumeur, mais bel et bien d’une décision du gouvernement. Au journal officiel de ce matin, un arrêté pris conjointement par le ministre de l’Intérieur et le ministre des Transports le 21 novembre dernier a été publié. Son objet est de créer une plaque d’immatriculation inédite de couleur rose, avec mention d’une date de fin de validité.
Pour les véhicules neufs, importés ou d’essais
À compter du 1er janvier 2026, les véhicules neufs, importés ou d’essai devront être dotés d’une plaque d’immatriculation de couleur rose, commençant par WW, suivis d’une combinaison de chiffres et de lettres.
Cette plaque devra orner le véhicule pendant 4 à 6 mois, le temps que son propriétaire reçoive le certificat d’immatriculation définitif.
Par rapport aux anciennes plaques provisoires commençant elles aussi par WW, la nouvelle mouture comporte également une date de fin de validité, reproduite à l’extrémité droite de celle-ci, également en caractères noirs sur fond rose.
Un rose bien vif, conçu pour être vu
La nuance de rose des plaques d’immatriculation est précisément fixée par l’arrêté. Il s’agit d’un rose vif, pensé pour être bien voyant sur les routes.
En pratique, il s’agit d’un rose rétro‑réfléchissant dont les coordonnées chromatiques indiquées par l’arrêté sont ci-dessous reproduites.
Objectif : la lutte contre les fraudes
Quelque 460 000 immatriculations provisoires ont été délivrées en 2023, selon l’association 40 millions d’automobilistes qui a œuvré pour cette réforme. Jusqu’à présent, les plaques provisoires ne se distinguaient des plaques d’immatriculation définitives que par leurs deux premières lettres « WW ».
De là, tout un système de fraude s’est échafaudé au fil des ans. Certaines plaques provisoires restaient en circulation bien après la délivrance de la carte grise définitive ou finissaient par alimenter un réseau parallèle de fausses plaques, au lieu d’être détruites.
De plus, le nombre limité de combinaison possible après les lettres WW faisait, qu’en moyenne tous les 14 mois selon les estimations de 40 millions d’automobilistes, le numéro d’une plaque provisoire était réattribué. Le propriétaire du véhicule qui ne procédait pas au changement de ses plaques provisoires pour les définitives arrivait ainsi à faire payer ses infractions routières par un autre à qui le même numéro de plaque provisoire avait été attribué ultérieurement.
Un colmatage de failles connues
Avec l’inscription de la date limite de validité de la plaque d’immatriculation provisoire, un agent de contrôle ou même un autre automobiliste peut savoir si la plaque est en règle. La couleur rose aide à la sur-visibilité.
« Cette plaque, simple mais efficace, protège les usagers et simplifie le travail des forces de l’ordre, en rétablissant une transparence indispensable sur nos routes. », résume Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
