Ils servent essentiellement à sonder les réactions du public avant de lancer un projet réel.
Ils peuvent aussi servir d'outil de communication pour afficher le savoir-faire d'un constructeur (ou suggérer un savoir-faire futur).
Ces véhicules peuvent être vus comme partiellement « fonctionnels » : ils sont souvent inutilisables dans des conditions réelles ou ne possèdent pas les caractéristiques décrites : comme par exemple des véhicules à piles à combustible tournant en réalité au diesel, des concepts électriques tournant à l'essence...
Ils ne sont généralement conduits qu'à très faible vitesse pour limiter les risques pour le conducteur et le véhicule. Étant avant tout des outils de communication avec le grand-public, l'intérêt technique réel des concept-car est souvent limité, voir nul. Les développements technologiques réels sont effectués beaucoup plus discrètement sur des « mulets » : les éléments à tester sont greffés sur un véhicule de génération précédente (ex : groupe motopropulseur, électronique embarquée, liaisons au sol...)
La confusion est fréquente avec la notion de prototype, qui désigne les véhicules quasi-finalisés, construits pour les phases de validation et de réglage avant d'entamer la présérie, puis la série et le lancement commercial. Alors que les prototypes sont toujours confidentiels, les concept-cars sont très médiatisés. Il arrive que des véhicules à l'état de prototype soient légèrement maquillés pour les présenter comme des concepts afin d'attirer l'intérêt du public juste avant le lancement.
Source : Steve Gilette