Et pourtant, contre toute attente, la Panamera décroche la victoire avec un 0 à 100 km/h abattu en 3,4 secondes, contre 3,9 secondes pour la Carrera GT. Un résultat qui n'est pas si illogique. Certes, le break affiche un déficit de deux cylindres comparé à la supercar, et pèse près d'une tonne de plus! Mais il bénéficie de quatre roues motrices, d'un système hybride, et son V8 est turbocompressé.
Ce qui lui permet d'afficher une puissance de 680 chevaux, contre 612 pour le V10 atmosphérique de la Carrera GT qui ne peut compter que sur deux roues motrices pour faire passer la puissance au sol. N'oublions pas non plus que la Panamera est dotée d'une boîte de vitesses automatique PDK à double embrayage, alors que son adversaire fait confiance à une transmission manuelle. Le bolide qui a détrôné ce break de chasse dopé à l'électricité, n'est autre que la Porsche 911 Turbo S. Malgré un désavantage de 100 chevaux, la 911 profite d'un poids plus contenu et de quatre roues motrices. Le coupé sportif reprend ses droits.
La 911 Turbo S pulvérise le 0 à 100 km/h en 2,9 secondes. La joie est toutefois de courte durée, puisque ce modèle s'est fait subtiliser son titre par l'une de ses dérivées à deux roues motrices: la 911 GT2 RS. Plus légère d'une centaine de kilos, cette pistarde fait parler la poudre avec son flat-six biturbo de 700 chevaux. L'écart n'est pas pour autant phénoménal, puisque la GT2 RS abat le 0 à 100 km/h en 2,8 secondes, soit 0,1 seconde de mieux que la 911 Turbo S. La 911 GT2 RS n'est pas encore l'ultime vainqueur.
Avec sa transmission intégrale, son système hybride et ses 887 chevaux, la dernière supercar en date du constructeur allemand, la 918 Spyder, repousse encore les limites de la performance. Au volant de cet engin, passer de 0 à 100 km/h ne nécessite pas plus de 2,6 secondes.
Source : lefigaro.fr - Porsche